Comment une « rencontre » avec le défunt dans le « jardin du souvenir » peut-elle contribuer à surmonter le deuil ?

Comment faire pour que les proches du défunt et les promeneurs perçoivent l’espace d’un cimetière comme un lieu du souvenir, d’apaisement, de sérénité et de réconfort ?

Comment contribuer à perpétuer une culture funéraire, reflet de son époque ?

Autant que cela est possible, nous, artisans du funéraire, veillons à conférer un « contenu » à la pierre tombale pour qu’elle transmette le souvenir, éclaire la pensée, raconte l’histoire, fasse «ressentir» la présence et la personnalité du disparu, pour qu’elle crée un point de rencontre privilégié et apprécié, un lieu qui parle de l’individualité du défunt.

En s’intéressant à la personnalité du disparu telle que ses proches la relatent nous constaterons rapidement que nous sommes toujours en présence d’une personnalité toute particulière.

Au fil de l’échange avec eux, nous découvrirons les centres d’intérêts de l’être cher, ses sujets préférés, sa profession, ses activités, ses loisirs, ses passions…

Vivait-il selon un précepte particulier ? Quelle place occupait la religion dans sa vie ? Le cours de son existence a t-il été modifié par un événement particulier ? Quels étaient ses traits de caractère ?…
Tout cela ne peut se résumer en un nom et une date sur une stèle.

Il y a un monument pour chaque être, car chaque vie est unique.